A peine plus d’un an après qu’il ne découvre le corps sans vie du numéro 3 du SRPJ de Limoges, le numéro 2 du service s’est donné la mort hier sur son lieu de travail avec son arme de service.
On l’a appris ce matin, un commissaire du SRPJ de Limoges s’est donné la mort la nuit dernière dans son bureau avec son arme de service. Une information confirmée par sa hiérarchie. On ignore à cette heure les raisons de son geste.
Il se serait donné la mort cette nuit à 1 heure.
Le commissaire Helric Fredou âgé de 45 ans était originaire de Limoges avait débuté sa carrière en 1997 comme officier de police judiciaire à la direction régionale de la police judiciaire de Versailles, avant de revenir à Limoges. Il était directeur adjoint du service régional de police judiciaire depuis 2012. Son père était un ancien policier, sa mère était cadre infirmière aux urgences de CHU de Limoges. Il était célibataire et n’avait pas d’enfant.
Selon le syndicat de la police le commissaire était dépressif et en situation de burn out.
En novembre 2013, le commissaire Fredou avait découvert le corps sans vie de son collègue, numéro 3 du SRPJ de Limoges qui s’était également suicidé avec son arme de service dans son bureau. Il avait lui aussi 44 ans.
Le commissaire Fredou, comme tous les agents du SRPJ travaillait hier soir sur l’affaire de la tuerie au siège de Charlie Hebdo. Il avait notamment enquêté auprès de la famille de l’une des victimes. Il s’est tué avant même de remettre son rapport.
Une cellule psychologique est mise en place au sein du commissariat.
Par Cécile GauthierPublié le 08/01/2015 | 11:24, mis à jour le 14/01/2015 | 15:28
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